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Francesco Algarotti

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Francesco Algarotti
Portrait de Francesco Algarotti en 1745 par Jean-Étienne Liotard (Rijksmuseum).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
PiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Campo Santo, Tomb of Francesco Algarotti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Membre de
Vue de la sépulture.

Le comte Francesco Algarotti, né le à Venise et mort le à Pise, est un écrivain vénitien d'expression italienne, polymathe, philosophe, poète, essayiste, et critique d'art. Il est une importante figure des Lumières.

Francesco Algarotti est né en 1712 à Venise[1]. Il étudie à l'université La Sapienza de Rome et à celle de Bologne. À vingt ans, il se rend à Paris où il se lie d’amitié avec Voltaire, qui le surnomme « le cher cygne de Padoue ».

Il fait paraître, à Naples en 1737, un ouvrage de vulgarisation de l’optique de Sir Isaac Newton, Neutonianismo per le dame (Le newtonianisme pour les dames), qui connaît un grand succès[2] en Europe. Ce livre marque le début de la littérature de vulgarisation dédiée aux femmes.

Notoirement bisexuel[3],[4],[5], Francesco Algarotti rencontre en Angleterre en 1738 l'écrivaine Mary Wortley Montagu, qui le poursuit de ses assiduités, mais il lui préfère Lord John Hervey[5].

Parti ensuite en Prusse, il rencontre Frédéric le Grand qui, lui aussi homosexuel[6], tombe amoureux de lui, le fait comte de Prusse en 1740 et chambellan de la cour en 1747[7]. Algarotti retourne en Italie et s’installe d’abord dans sa ville natale, Venise, puis à Pise, où il meurt. Frédéric le Grand fera ériger à sa mémoire un monument sur le Campo Santo de Pise.

Ses connaissances dans les arts et en musique sont renommées. Son œuvre la plus célèbre est Saggi sopra le belle arti, un essai sur l’art. Il est, à Venise, mécène du graveur Felice Polanzani. Francesco Algarotti est devenu membre de la Royal Society le .

Les dates sont celles des traductions.

  • Le newtonianisme pour les dames, 1738
  • Voyages en Russie, 1769
  • Essai sur la peinture, 1769
  • Essai sur l'opéra, 1773
  • Congrès de Cythère, 1749
  • Correspondance, 1748
  • Son monument funéraire au Camposanto monumentale, le vieux cimetière de Pise.
  • Voltaire lui dédiera un poème dans son recueil Stances paru en 1735.

Notes et références

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  1. Dictionnaire de la Littérature italienne : Les Dictionnaires d'Universalis, Encyclopaedia Universalis, , 1024 p. (ISBN 978-2-85229-857-6, lire en ligne)
  2. Il est réédité en italien en 1738, 1739 et 1746. Il est traduit en français en 1738 sous le titre de Le Newtonianisme pour les dames et en anglais en 1739 sous le titre de Theory of Light and Colours et sera réédité en 1742 et en 1745.
  3. (en) Collectif, The Broadview Anthology of British Literature : Volume 3 : The Restoration and the Eighteenth Century, Broadview Press (5 mai 2006) p. 496
  4. (en) Terry Castle, The Literature of Lesbianism: A Historical Anthology From Ariosto To Stonewall, p. 231.
  5. a et b (en) Roger Lonsdale, Roger H. Lonsdale, Eighteenth Century Women Poets: An Oxford Anthology, Oxford University Press (1990) p. 55.
  6. Michel Larivière, Homosexuels et bisexuels célèbres : le dictionnaire, Paris, Delétraz, 1997, 393 p., (ISBN 978-2-91111-019-1), p. 148.
  7. Jean Goulemot, André Magnan et Didier Masseau, Inventaire Voltaire, Paris, Gallimard, 1995, 1479 p., (ISBN 978-2-07073-757-4), p. 43.

Bibliographie

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  • Éric Sartori, Histoire des femmes scientifiques de l’Antiquité au XXe siècle, Plon, Paris, 2006, 443 p. (ISBN 2-259-20288-8)
  • Natale Dalle Laste, Vita Francisci Algarotti, Bassano, 17..., in-8°. On la trouve dans les Vitæ Italorum de Fabroni.
  • Domenico Michelessi, Memorie intorno alla vita e agli scritti del conte Francesco Algarotti, Venise, Giambattista Pasquali, .
  • Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t. 1, Ch. Delagrave, 1876, p. 52.

Liens externes

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